Victoria, bénévole pendant un mois sur le terrain, nous raconte sa mission.

« J’ai toujours souhaité faire du volontariat au sein d’une association locale, à l’étranger.

Mon « emploi du temps personnel » m’a permis de le faire à la fin de mes études d’infirmière. Je me suis alors renseignée sur différentes associations en Asie. Je n’avais jamais eu d’attrait particulier pour les Philippines, mais je suis tombée sur un appel à bénévoles de l’association CAMELEON. Je me suis alors renseignée sur l’histoire de cette association, leurs missions et je me suis tout de suite sentie concernée par ce que l’association entreprenait aux Philippines.

J’ai alors été « recrutée » pour une mission d’un mois, portant sur l’animation des vacances scolaires de la toussaint ainsi que sur une mission « santé », c’est-à-dire assister l’infirmière philippine à la préparation de la journée annuelle de la santé, ainsi que sur ses différentes tâches quotidiennes (accompagnement des filles pour des consultations médicales, mise à jour des dossiers médicaux, informatisation des données…). En plus de ces missions, il y avait toute la vie quotidienne partagée avec les filles que j’ai particulièrement apprécié, ainsi que les accompagner à leurs spectacles de cirque, aux différentes activités sportives… L’accueil et la gentillesse du staff et des filles m’a particulièrement marqué. On se sent vite intégré; on m’avait dit que les philippins étaient chaleureux, j’ai pu le constater ! De plus, la force, le courage et la joie des filles malgré leurs histoires de vie a été un réel enseignement d’un point de vue personnel.

Il me paraissait impossible de rentrer en France après avoir été en mission aux Philippines, avoir vu le quotidien des filles et le travail du personnel sans m’engager dans une relation de parrainage, je suis donc désormais marraine ! Je me souviendrai à vie de cette expérience.

Je conseille à toute personne qui envisage d’effectuer une mission de bénévolat, de s’engager avec CAMELEON et si possible, pour une période de plus d’un mois. Le seul regret de mon expérience: ma mission était trop courte ! «